Les aventures du Commandant Kenticu, (récit d’une jeune recrue qui vient de rejoindre la joyeuse fratrie de la simulation navale)

-------

Sorti bon dernier de sa promotion 1941, le tout jeune capitaine Kenticu ne demande pourtant qu'à en découdre. (Il a régler touted les options réalisme au max mis à part le suivi de évènement pour voir ces cibles exploser, l’affichage sur la carte pour vérifier ses calculs, et la stabilisation visée à cause de son mal de mer)

Ayant truqué ses résultats grâce à un oncle dans l'amirauté, le capitaine vient de recevoir la prestigieuse affectation de Pearl Harbor, (bein oui mon neveu va falloir prouver que tu le mérite maintenant). Il en aura l'occasion.... t’inquiète

L'amirauté en manque de capitaine d'expérience se voit dans l'obligation d'envoyer ses meilleures nouvelles recrues en mission avant qu'ils aient eu le temps de se faire la main. Et Cpt Kenticu en fait parti bien sur....

Il revient donc au tout jeune capitaine Kenticu de patrouiller au large du Japon, mission au combien périlleuse s'il en est.

Ne manquant pas de fougue de courage, et de panache, le Capitaine Kenticu harangue ses matelots avant le départ. Le moral des troupes est au beau fixe. Les matelots sont fiers de leur nouveau capitaine, persuadés qu'il leur apportera la gloire.

Commandant Kenticu sur le pont...

Nous partons donc droit devant full puissance en direction du Japon pour cette première mission de notre belle carrière.

Nous dépassons Midway à vive allure, et après plusieurs messages radio qui nous retarde, le Cpt Kenticu à l'éclair de génie de regarder la jauge d'essence. Il déclare avec toute sa superbe "Bein mon cochon, ça va être short pétrole" Il décide donc de faire marche arrière et rentre faire le plein à Midway.

Je dois reconnaitre que la troupe fut un peu surprise de ce changement de cap.

Bref, notre navire reprend la mer, même cap… NW droit vers le Japon. Quant tout un coup la vigie aperçoit notre première cible, Whaouuuuu (au Sud distance longue Azimut 250)

La carte nous indique qu’il fait route vers nous. C’est parfait, l’occasion de montrer que les instructeurs de l’école navale se sont bien trompés sur son compte.

Cpt Kenticu à soif de victoire. Le sifflet résonne tous les hommes au poste de combat, Immersion périscopique. Ouverture des tubes 1et 3, Silence dans le bord, (tous ce qu’il a appris à l’école navale)

Après plusieurs heure d’attentes, Le cpt Kenticu se rend compte qu’il n’a pas bien lu la carte…. Et oui le petit trait qui sort du carré n’indique pas le cap de la cible mais bien exactement l’inverse.

Ce n’est pas bien important ne nous décourageons pas. J’ordonne à l’opérateur de faire surface en avant toute. Full puissance. nous allons rattraper ce pourceau.

Après une longue poursuite nous commencons à apercevoir mieux la cible il s’agit d’un navire marchand. Le capitaine Kenticu feuillète pendant des heures le registre des navires, il n’est pas sur de son coup. Il faut cependant prendre une décision (qui s’avérera la bonne) et le Capitaine opte pour un vieux navire marchant tout rouillé dont je ne me rappelle pas le nom. Un vaquier peux être

Après une série d’immersion, surface, immersion, surface, immersion (la poursuite est plus longue que prévue) Kenticu commence le paramétrage de ses torpilles (Il s’avère que le navire zigzague, il nous a donc repéré. Arrg)

Content de nos premiers calculs nous tirons la première salve, tube 1 et 3 feu (rapide, magnétique, juste en dessous de lui) . Le but les évite Arggg nos calculs était erroné, AOB incorrect. (Le Capitaine Kenticu à toujours eu du mal pour régler l’AOB précisément)

Le Capitaine ajuste rapidement, se rapproche de la cible pour réduire la marge d’erreur, refait ses calculs et ordonne le tir des torpilles 2 et 4(contact, vitesse, rapide) Il déclare avec sa retenu habituelle : « Celles là, Tu va les bouffer dans le cornet, mon cochon »

Le capitaine du navire marchand (un ancien de l’aéronaval certainement) change brusquement de cap, il évite le supo N°2 incroyable, on a affaire à un vieux loup de mer.

Mais il ne peut éviter le supo N°4 qui lui arrive sur son flan Tribord en plein milieu. (notre premier coup au but)

HOUURRA dans le bord, les matelots sont en délire et le Capitaine ne peux cacher sa satisfaction retenue, il est vrai pas sa modestie naturelle.

« Surface » nous allons assister à un véritable feu d’artifice, les matelots sont sur le pont.

Mais à la surprise générale, la cible continue sa route à la même allure et sans tanguer même un tout petit peu. C'est une véritable déception.

A cour de tube chargé, nous décidons de finir la « but » au canon. Cela manque certes un peu de panache mais bon. Il faut ce qu’il faut et nous coulons notre première cible.

Cette première victoire transcende les troupes. Nous reprenons notre cap vers l’empire du soleil levant.

Ignorant désormais les contacts radio qui ne font pas route vers nous, nous filons à vive allure. (Le Capitaine Kenticu a compris qu’un sousmarin ne rattrape pas, il coupe la trajectoire) Mais la situation se corse à l’approche du japon. Le nombre de patrouilles aériennes est conséquent et à chaque fois le Cpt Kenticu hésite entre plonger et descendre les moustiques qui l’importune.

Après quelques dégats mineurs et il prend conscience de sa vulnérabilité, Le Capitaine Kenticu opte pour la doctrine suivante face à l’ennemi aérien :
- Le Capitaine ne prendra pas le poste de défense anti aérienne car il est vraiment incapable de shooter un avion
- Le Capitaine ordonne la plongée d’urgence
- Le Capitaine met les hommes au poste anti aérien en attendant l’immersion
- Le Capitaine espère…

Après maintes rencontres aériennes qui fatiguent l’équipage, le Capitaine Kenticu (tel Napoléon harassé par les Cosaques lors de la retraite de Russie) décide de rompre avec sa doctrine face à l’incompétence notoire de son maitre canonnier. Il prend la tourelle Flak en main et déchaine sa fureur (ainsi que certains jurons) sur l’ennemi.

Après une bataille épique face à deux Zéro,

Après sa première victoire navale face à un incontestable loup de mer (et certainement un ancien de l’aéronavale)

Après avoir falsifié ses résultats de l’académie militaire,

Après avoir lu d’innombrables pages de tutoriel sur le forum milles sabords

Après avoir pesté milles fois à l’entrainement contre l’AOB,

Le Capitaine Kenticu, ainsi que tous ses hommes, succombent avec rage face à une menace dont il n’imaginait même pas l’existence lorsqu’il cliqua sur le bouton carrière.

La postérité gardera de cette bataille le déchainement du feu et du sang, et la violence du combat car il ne suffit au Zéro que de deux passages pour en terminer là.

Paix à son âme. Le Capitaine Kenticu était un grand meneur d’homme mais certainement pas un marin…..

Excellent. Je me suis bien amusé.

Tir et humour "décalé" ; excellent.
Merci pour le récit

Excellent,

ça me fait penser à moi...

et finalement je viens de comprendre que pour être un bon commandant il faut aussi avoir les bons hommes.. genre un qui te calcule L'AOB sans voir le navire... euh... option tir réaliste décoché pour apprendre

excellente narration,récit qui fait plaisir à lire

did54

Pas mieux que les commentaires précédents, j'ai bien ri . Merci pour cet épisode du commandant Kenticu s'en va t'en guerre

Moi j'ai bien aimé la "retenue légendaire" du capitaine au moment du tir !

Hihi ! Il fait peur ce capitaine j'espère ne pas faire parti de ses hommes!

Bien narré.
Ne t'inquièttes pas,il est mort à l'AA lors d'un passage de zéro!!!

Cela fait du bien de rire autant