Alors aujourd'hui, comme prévu, petite mission perso. Patrouille en grille BF25. Voir ici pour ceux qui sont perdus : http://pascalvillars.free.fr/secondeguerre...chiers/0000.jpg
Je pars de Kiel, je passe le détroit de Calais BF332. L'officier de quart m'alerte de la présence d'une Task Force. Je monte dans la baignoire, je saisis l'UZO. Trois probables destroyers à 6 000 mètres. Plongée 20 mètres ! En avant très lente ! Silence dans le bord ! Je parcours 10 000 mètres, ils semblent être loin d'après l'hydrophone, je fais un tour d'horizon au périscope, c'est clair. Surface ! Je reprends ma route, la nuit est claire. Arrivé en BF328, un pétrolier est signalé. Je le prends en chasse. Il se trouve à 100° et me présente son quart babord arrière. Changement de cap ! 90° ! Le pétrolier se trouve à 3 500 mètres. Je le rattrape. Il m'aperçoit et tente de me mitrailler. Pris de peur, je plonge, profondeur périscopique. Il me sème en virant de bord et en donnant 10 noeuds. Je refais surface, décidé d'en découdre coûte que coûte. Je le dépasse en restant à distance. Arrivé à sa hauteur je fonce sur lui, cap 270 à 2 000 mètres. Je fais ouvrir 3 tubes, je règle les torpilles en magnétique, vitesse rapide, dispersion 2°, profondeur 7,50 mètres. A 1 200 mètres : lancez ! Quelques secondes plus tard, feu d'artifice ! 7 600 tonnes au fond de l'océan. Les trois torpilles font mouche. Je reprends ma route, cap à l'ouest. Le lendemain matin, en pleine nuit, l'officier de quart me tire de mon profond sommeil : bâtiment amiral en vue à 3 000 mètres, gisement 50°, angle relatif 30°. Je ne prends pas le temps de grimper les échelles, je sors le périscope d'observation. J'aperçois un destroyer à 2 000 mètres : plongée périscopique, silence et aux postes de combat ! Je me concentre sur le superbe porte-avion britannique. Ouvrez tous les tubes ! Torpilles 1 à 4, en salve 2°, détonateur magnétique, profondeur 7,5 mètres, vitesse lente ! Attendez, attendez, 2 500 mètres, lancez ! Changez de cap, au 270 ! Préparez le tube 5, mêmes paramètres. 2 200 mètres, 2 000 mètres... Les destroyers ont repéré nos torpilles ! Projecteurs, ASDIC... On attend. Distance 1 800 mètres, gisement 100°, parfait, lancez ! Profondeur ? 157 mètres de jus. Plongez 110 mètres, silence total ! Un destroyer passe au-dessus de nous. Explosions de grenades. Trop loin. Temps pour l'impact estimé des torpilles dépassé. Cible manquée, prévenu du danger le PA a dû manoeuvrer... Encore un grenadage. Une explosion lointaine ! La dernière torpille a endommagé le PA ! Hourra ! Sa coque est ouverte sur quarante mètres. Plusieurs mois de réparations en vue ! De longues minutes d'attente, plusieurs destroyers nous cherchent. Puis le silence revient après quelques heures. J'ordonne la plongée périscopique, rien à l'horizon. Surface. Arrivé en grille BF25, je réduis l'allure pour économiser le gasoil et prendre le temps de patrouiller. Rapidement, un navire communique sa position aux autorités françaises à l'est de la Bretagne, vers le carreau BF51, cap au nord, vitesse 5 noeuds. Je mets le cap dessus, en avant toute. Le lendemain matin j'arrive au large des côtes françaises quand soudain, à travers la brume, la poupe d'un gros cargo se fait voir. Direction sud, un autre navire ! Chouette, deux pour le prix d'un ! Quelques secondes plus tard, j'entends crier : escorteur, droit devant ! Je sors le périscope : le brouillard se levait, nous étions à 3 000 mètres d'un important convoi escorté par 3 destroyers ! N'ayant plus que 3 torpilles à bord, je décidai de ne pas tenter de rattraper. Nous allons plonger et rester en embuscade pour torpiller le navire faisant route sur nous.
Voilà pour ce soir.
SH5, bien plus attrayant que SH3 !