Gibus
samedi 30 septembre 2023 à 13:16
Il est 06:30 en ce mercredi 15 août 1943 et notre escadron, sous les ordres du capitaine de frégate
Fredl109, est en patrouille en mer de Chine septentrionale, réputée pour son manque de profondeur, lorsque des spots apparaissent sur les écrans radar à environ 18.000 yards sur deux colonnes cap au 045. Après quelques minutes nous acquérons la conviction que nous pouvons nous approcher en surface, n'ayant pas détecté d'émissions ennemies.
La meute se scinde en deux groupes :
Archangel et
Hautpoul cap au 215, droit sur l'ennemi et
Fred-Gibus cap au 245. À 9.000 mètres, on observe une nette accélération de 3 destroyers, cap sur le groupe le plus au sud :
Archangel-Hautpoul. Nous sommes déjà trop éloignés pour leur prêter main-forte et poursuivons notre route pour intercepter le convoi.
06:47 : Pendant que nos amis ferraillent avec les escorteurs, tombent sous nos torpilles les premiers marchands. Le reste du convoi s'enfuit vers le nord-ouest et nous échappe.
07:15 : Alors que nous pourchassons en vain les échappés, les opérateurs sonar annoncent de forts bruits d'hélices venant du sud-ouest, dont se sont détachés 4 escorteurs qui arrivent à grande vitesse.
07:35 : Pendant que 3 des escorteurs s'en prennent à
Hautpoul et
Archangel, le destroyer Kagero m'a repéré et se dirige vers ma position. J'en profite pour abattre sur tribord afin de l'engager par les tubes arrière. C'est une option que je mets en œuvre souvent car elle augmente le temps d'approche de l'ennemi, donc permet de mieux choisir le moment du tir. Une fois débarrassé du gêneur, nous voici
Fred et moi, face à une palanquée de 10 gros pétroliers. Tels des renards nous faisons carnage dans le poulailler.
Tandis que
Hautpoul, en surface, règle leur compte aux échappés du premier convoi,
Archangel, à court de torpilles, attaque au canon le dernier pétrolier en fuite. Après un échange d'obus musclé, les deux adversaires se mettent hors de combat mutuellement.
Mon canard de bord :Cliquez pour voir le fichier-joint