Le trophée Jules VERNE est une course qui simule le tour du monde, au départ d'Ouessant, et qui transite d'abord par le cap de Bonne Espérance puis le cap Horn pour arrivée sur une ligne qui relie Ouessant au cap Lizard.
Elle est censée durer une quarantaine de jours pour plus de 21.700 milles nautiques à parcourir.
Elle est ouverte du 1er novembre 2023 au 18 mars 2024. On peut s'y engager n'importe quand pendant cette période, le but étant de choisir le meilleur moment pour tenter de battre le record.
Pendant cette période, si pour une raison ou une autre, le skipper veut abandonner la tentative cela est possible. Alors, il peut repartir de Brest plus tard. Dans ce cas, il repart sans perdre les options qu'il avait au départ de la précédente tentative. Sauf s'il a acheté le pack Full options, le fait de sortir prématurément coûte 1.000 crédits. Il faut donc bien peser le pour et le contre, mais surtout choisir le jour de départ qui offre les meilleures chances de faire un temps. Pour cela, l'étude chaque jour des vents à 7 jours diminue les risques de mauvais choix.
Bien entendu, pour être valide toute tentative doit s'achever par l'arrivée à Ouessant avant le 18 mars 2024 à 01:00 UTC.
Tout au long du parcours, des balises sont posées permettant aux skippers de connaître leur situation par rapport à ceux qui sont déjà passés. Un premier classement provisoire est affiché au franchissement de l'équateur.
La monture proposée est le trimaran ULTIM classe 32/23, la formule 1 des mers, idéale pour ce genre d'épreuve.
L'épreuve est affectée du coefficient 1, celui qui rapporte le plus de points. C'est LA course à ne pas manquer pour les amoureux de la voile offshore virtuelle.
Pour le classement international : 10.000 points à l'arrivée au 1er, 4.217 points pour le 1.000ème.
Version complète : Trophée Jules Verne 2024
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Parti aujourd'hui à 13:00 pour une première tentative. Les conditions ne sont pas très très favorables mais pas désastreuses non plus. Au pire, cela me fera un temps de référence en attendant des conditions idéales d'ici le mois de mars 2024.
Pour l'heure mon bateau file 20 nœuds, en attendant la traversée inévitable du Pot-au-Noir. Contrairement à la route habituelle, je vais serrer le long des côtes portugaises, mais pas trop non plus.
Pour l'heure mon bateau file 20 nœuds, en attendant la traversée inévitable du Pot-au-Noir. Contrairement à la route habituelle, je vais serrer le long des côtes portugaises, mais pas trop non plus.
La fin de ce troisième jour de course est à marquer d'une pierre blanche. 
En effet hier, alors que les prévisions météo jusqu'à l'équateur s'avéraient particulièrement stables, il n'en était pas de même pour ce qui est de l'approche du cap de Bonne Espérance, au point que j'envisageais d'avorter cette première tentative, après avoir perdu plus de 30 heures, en 24 heures, sur l'estimation initiale, malgré une vitesse moyenne, depuis le départ, de plus de 22 nœuds.
Heureusement cette nuit, une nouvelle vague de vents forts au large du sud de l'Afrique est venue de l'ouest chasser la précédente.
Dans 3 heures, après avoir tutoyé le bord d'une petite dépression, j'aurais doublé l'archipel des Açores avant d'attaquer le Pot-au-Noir qui, pour l'heure, ne devrait pas être trop pénalisant.
En effet hier, alors que les prévisions météo jusqu'à l'équateur s'avéraient particulièrement stables, il n'en était pas de même pour ce qui est de l'approche du cap de Bonne Espérance, au point que j'envisageais d'avorter cette première tentative, après avoir perdu plus de 30 heures, en 24 heures, sur l'estimation initiale, malgré une vitesse moyenne, depuis le départ, de plus de 22 nœuds.
Heureusement cette nuit, une nouvelle vague de vents forts au large du sud de l'Afrique est venue de l'ouest chasser la précédente.
Dans 3 heures, après avoir tutoyé le bord d'une petite dépression, j'aurais doublé l'archipel des Açores avant d'attaquer le Pot-au-Noir qui, pour l'heure, ne devrait pas être trop pénalisant.
Quatrième jour de course : fingers in the nose. 
Juste après les Açores, une opportunité s'est présentée pour contourner une petite pétole, pile sur ma route. Pour le coup, j'y ai gagné 5 heures sur le tableau de marche. Tout va bien. La moyenne depuis le départ est de 23.8 nœuds.
La prochaine marche est la traversée du Pot-au-Noir dans 3 jours. Pour l'instant, c'est redevenu le vide sidéral mais je pense que ça devrait s'améliorer ... sinon je vais y rester planté pour au moins 18 heures.
Si ça se présente bien, et je pense que ça va le faire car j'ai le vent dans le dos, j'envisage de doubler les îles du cap Vert par l'ouest.
Juste après les Açores, une opportunité s'est présentée pour contourner une petite pétole, pile sur ma route. Pour le coup, j'y ai gagné 5 heures sur le tableau de marche. Tout va bien. La moyenne depuis le départ est de 23.8 nœuds.
La prochaine marche est la traversée du Pot-au-Noir dans 3 jours. Pour l'instant, c'est redevenu le vide sidéral mais je pense que ça devrait s'améliorer ... sinon je vais y rester planté pour au moins 18 heures.
Si ça se présente bien, et je pense que ça va le faire car j'ai le vent dans le dos, j'envisage de doubler les îles du cap Vert par l'ouest.
Ce cinquième jour de course s'achève après 2.301 milles parcourus à la vitesse moyenne de 23.8 nœuds.
Pas de fait marquant à consigner, si ce n'est qu'il a fallu faire quelques corrections de trajectoire en fonction de l'évolution des vents, mais rien que ne remette en cause l'option initiale; même si je ne peux plus longer les îles du cap Vert par l'ouest mais les traverser, avec les risques d'échouages inhérents car ce sera cette nuit.
Les vents que j'aborde à cette heure ont considérablement faibli ne permettant pas à mon bateau de franchir la zone à plus de 11 nœuds. J'en verrai le bout dans 10 heures.
Le franchissement du Pot-au-Noir est prévu dans 36 heures, soit de nuit aussi.
Pas de fait marquant à consigner, si ce n'est qu'il a fallu faire quelques corrections de trajectoire en fonction de l'évolution des vents, mais rien que ne remette en cause l'option initiale; même si je ne peux plus longer les îles du cap Vert par l'ouest mais les traverser, avec les risques d'échouages inhérents car ce sera cette nuit.
Les vents que j'aborde à cette heure ont considérablement faibli ne permettant pas à mon bateau de franchir la zone à plus de 11 nœuds. J'en verrai le bout dans 10 heures.
Le franchissement du Pot-au-Noir est prévu dans 36 heures, soit de nuit aussi.
Citation (Gibus @ vendredi 01 d?cembre 2023 Ã 13:39) 
Ce cinquième jour de course s'achève après 2.301 milles parcourus à la vitesse moyenne de 23.8 nœuds.
Pas de fait marquant à consigner, si ce n'est qu'il a fallu faire quelques corrections de trajectoire en fonction de l'évolution des vents, mais rien que ne remette en cause l'option initiale; même si je ne peux plus longer les îles du cap Vert par l'ouest mais les traverser, avec les risques d'échouages inhérents car ce sera cette nuit.
Les vents que j'aborde à cette heure ont considérablement faibli ne permettant pas à mon bateau de franchir la zone à plus de 11 nœuds. J'en verrai le bout dans 10 heures.
Le franchissement du Pot-au-Noir est prévu dans 36 heures, soit de nuit aussi.
Pas de fait marquant à consigner, si ce n'est qu'il a fallu faire quelques corrections de trajectoire en fonction de l'évolution des vents, mais rien que ne remette en cause l'option initiale; même si je ne peux plus longer les îles du cap Vert par l'ouest mais les traverser, avec les risques d'échouages inhérents car ce sera cette nuit.
Les vents que j'aborde à cette heure ont considérablement faibli ne permettant pas à mon bateau de franchir la zone à plus de 11 nœuds. J'en verrai le bout dans 10 heures.
Le franchissement du Pot-au-Noir est prévu dans 36 heures, soit de nuit aussi.
C'est dans le Pot-au-noir que tu récupères ton eau potable .. Fonce Cousin ...
Citation (NEPTUNE6 @ vendredi 01 décembre 2023 à 20:30)
C'est dans le Pot-au-noir que tu récupères ton eau potable .. Fonce Cousin ...
Sixième jour de course :
Comme quoi rien n'est jamais écrit d'avance et alors que je me préparais mon passage entre les îles du cap Vert, la mise à jour des vents m'a permis de prendre un meilleur et plus court chemin en les doublant par l'ouest. Pour une fois la tartine n'est pas tombée du côté beurré.
En contrepartie, les vents ayant chuté à moins de 10 nœuds, la moyenne est passée à 22.5 nœuds.
Mon passage à 5 heures du matin :
Pour la suite, le Pot-au-Noir ayant pratiquement disparu, la chance continuant de me sourire, la prochaine étape est le franchissement de l'équateur dans 37 heures.
Comme quoi rien n'est jamais écrit d'avance et alors que je me préparais mon passage entre les îles du cap Vert, la mise à jour des vents m'a permis de prendre un meilleur et plus court chemin en les doublant par l'ouest. Pour une fois la tartine n'est pas tombée du côté beurré.
En contrepartie, les vents ayant chuté à moins de 10 nœuds, la moyenne est passée à 22.5 nœuds.
Mon passage à 5 heures du matin :
Pour la suite, le Pot-au-Noir ayant pratiquement disparu, la chance continuant de me sourire, la prochaine étape est le franchissement de l'équateur dans 37 heures.
Septième jour de course :
Ai passé l'équateur ce matin à 03:37, 7 minutes plus tôt que ma précédente course de 2020, mais en 1.580ème position, contre second en 2020.
À cette heure aucun concurrent n'a passé la ligne d'arrivée, mais j'en ai aperçu trois doublant le cap Horn. On devrait se croiser dans quelques jours.
Ai passé l'équateur ce matin à 03:37, 7 minutes plus tôt que ma précédente course de 2020, mais en 1.580ème position, contre second en 2020.
À cette heure aucun concurrent n'a passé la ligne d'arrivée, mais j'en ai aperçu trois doublant le cap Horn. On devrait se croiser dans quelques jours.
Huitième jour de course :
Après le passage de l'équateur, la prochaine balise est le cap de Bonne Espérance que j'espère doubler entre le 11 décembre à 21:00 et le 12 décembre à 03:00. Reste à savoir si cela sera suffisant pour remonter au classement ...
Pour cela, à 300 miles à l'est des côtes brésiliennes, j'entreprends une route plein sud qui m'éloigne quelque peu de de l'objectif, mais où se trouvent des vents forts et bien orientés dans 36 heures.
Pour ce qui est du classement intermédiaire 24 skippers de plus ont fait mieux que mon temps partiel. Ça ne bouge plus depuis hier à 17:00.
Après le passage de l'équateur, la prochaine balise est le cap de Bonne Espérance que j'espère doubler entre le 11 décembre à 21:00 et le 12 décembre à 03:00. Reste à savoir si cela sera suffisant pour remonter au classement ...
Pour cela, à 300 miles à l'est des côtes brésiliennes, j'entreprends une route plein sud qui m'éloigne quelque peu de de l'objectif, mais où se trouvent des vents forts et bien orientés dans 36 heures.
Pour ce qui est du classement intermédiaire 24 skippers de plus ont fait mieux que mon temps partiel. Ça ne bouge plus depuis hier à 17:00.
Neuvième jour de course :
Pas de fait marquant durant ces 24 dernières heures. Route plein sud à 18-20 nœuds. Dans 12 heures, enfin, on vire cap au sud-sud-ouest.
Dans 4 heures, je vais croiser Falcon470, 12ème au classement international, un solide client donc, parti le 4 novembre et qui remonte dans l'Atlantique sud.
Pas de fait marquant durant ces 24 dernières heures. Route plein sud à 18-20 nœuds. Dans 12 heures, enfin, on vire cap au sud-sud-ouest.
Dans 4 heures, je vais croiser Falcon470, 12ème au classement international, un solide client donc, parti le 4 novembre et qui remonte dans l'Atlantique sud.
Onzième jour de course :
Nous avons enfin rejoint les vents forts et bien orientés à 04:10 ce matin et nous naviguons sous spi lourd depuis. Je dis "nous" car j'ai un compagnon de route, Gameuro 974-EZ, 26ème au classement international, parti 2 heures 20 minutes avant moi et que j'ai rattrapé avant-hier, venant d'une route plus longue mais plus rapide. Cela signifie que :
Sauf évolution défavorable des vents, nous devrions passer la balise virtuelle du cap de Bonne Espérance dans 72 heures, avec à la clé une probable remontée au classement intermédiaire.
Nous avons enfin rejoint les vents forts et bien orientés à 04:10 ce matin et nous naviguons sous spi lourd depuis. Je dis "nous" car j'ai un compagnon de route, Gameuro 974-EZ, 26ème au classement international, parti 2 heures 20 minutes avant moi et que j'ai rattrapé avant-hier, venant d'une route plus longue mais plus rapide. Cela signifie que :
- je ne me suis pas trop trompé sur mon heure de départ initiale.
- je suis sur la bonne route.
Sauf évolution défavorable des vents, nous devrions passer la balise virtuelle du cap de Bonne Espérance dans 72 heures, avec à la clé une probable remontée au classement intermédiaire.
Douzième jour de course :
À 07:40 ce matin, sommes rentrés dans les quarantièmes rugissants où l'on a rencontré des vents supérieurs à 40 nœuds. Du coup, ce sont 850 milles qui ont été avalés ces dernières 24 heures. La suite à venir n'est pas mal non plus.
Le doublement du cap de Bonne Espérance le 11 décembre à 15 heures s'avère de plus en plus crédible. L'idée est de se rapprocher le plus possible du 50ème parallèle sud afin de bénéficier de la rotondité de la Terre à cet endroit, donc d'engranger des milles gratuits.
À 07:40 ce matin, sommes rentrés dans les quarantièmes rugissants où l'on a rencontré des vents supérieurs à 40 nœuds. Du coup, ce sont 850 milles qui ont été avalés ces dernières 24 heures. La suite à venir n'est pas mal non plus.
Le doublement du cap de Bonne Espérance le 11 décembre à 15 heures s'avère de plus en plus crédible. L'idée est de se rapprocher le plus possible du 50ème parallèle sud afin de bénéficier de la rotondité de la Terre à cet endroit, donc d'engranger des milles gratuits.
Treizième jour de course :
A 11:00 ce matin, mon bateau est entré dans les 50èmes hurlants. Comme la veille 850 milles ont été parcourus. Par le fait la moyenne est remontée à plus de 23 nœuds. Les vents étant très stables, la navigation s'effectue au spi lourd sous 150° de vent arrière jusqu'à Bonne Espérance. Ce dimanche va être tranquille.
J'ai quelque peu perdu mon compagnon de route qui a sans doute zappé un changement de cap important, et qui lui a fait perdre une vingtaine de milles, irrattrapables pour l'instant.
Une deuxième vague de skippers a passé l'équateur, me faisant reculer d'une quarantaine de places, au total, au classement intermédiaire.
A 11:00 ce matin, mon bateau est entré dans les 50èmes hurlants. Comme la veille 850 milles ont été parcourus. Par le fait la moyenne est remontée à plus de 23 nœuds. Les vents étant très stables, la navigation s'effectue au spi lourd sous 150° de vent arrière jusqu'à Bonne Espérance. Ce dimanche va être tranquille.
J'ai quelque peu perdu mon compagnon de route qui a sans doute zappé un changement de cap important, et qui lui a fait perdre une vingtaine de milles, irrattrapables pour l'instant.
Une deuxième vague de skippers a passé l'équateur, me faisant reculer d'une quarantaine de places, au total, au classement intermédiaire.
Je n'ai pas pu attendre notre rendez-vous journalier de 13 heures pour avoir le plaisir de partager cette bonne nouvelle.
Ce matin à 07:01 soit exactement après 330 heures de course, je franchissais la balise virtuelle du cap des Aiguilles en 5ème position.
Ce matin à 07:01 soit exactement après 330 heures de course, je franchissais la balise virtuelle du cap des Aiguilles en 5ème position.
Quatorzième jour de course :
La bonne nouvelle se confirme, n'ayant perdu qu'une quinzaine de places depuis le franchissement du cap des Aiguilles, ce matin à 7 heures.
L'aventure se poursuit sous des vents très généreux et bien orientés pour cette nouvelle journée, après plus de 930 milles parcourus hier.
Prochaine étape le cap Leeuwin au sud de l'Australie, le 15 décembre vers 21:00.
La bonne nouvelle se confirme, n'ayant perdu qu'une quinzaine de places depuis le franchissement du cap des Aiguilles, ce matin à 7 heures.
L'aventure se poursuit sous des vents très généreux et bien orientés pour cette nouvelle journée, après plus de 930 milles parcourus hier.
Prochaine étape le cap Leeuwin au sud de l'Australie, le 15 décembre vers 21:00.
Seizième jour de course :
Une centaine de skippers est arrivée hier. Le meilleur temps provisoire est de 41 jours et 36 minutes. Nul doute que bien d'autres vont arriver si l'on s'en réfère aux 1.580 qui étaient devant moi au passage de l'équateur.
D'autre part, une large fenêtre est ouverte depuis hier pour un run de Brest à l'équateur en 130 heures. Nul doute qu'au vu de ces conditions exceptionnelles, nombre de skippers vont s'y engouffrer.
Pour ma part, l'allure se maintient à 25 nœuds de moyenne et la prochaine balise n'est plus qu'à une soixantaine d'heures.
Une centaine de skippers est arrivée hier. Le meilleur temps provisoire est de 41 jours et 36 minutes. Nul doute que bien d'autres vont arriver si l'on s'en réfère aux 1.580 qui étaient devant moi au passage de l'équateur.
D'autre part, une large fenêtre est ouverte depuis hier pour un run de Brest à l'équateur en 130 heures. Nul doute qu'au vu de ces conditions exceptionnelles, nombre de skippers vont s'y engouffrer.
Pour ma part, l'allure se maintient à 25 nœuds de moyenne et la prochaine balise n'est plus qu'à une soixantaine d'heures.
Dix-huitième jour de course :
Nous avons rejoint des vents bien orientés, hier en début de matinée et le bateau approche régulièrement les 40 nœuds. La balise du cap Leeuwin n'est plus qu'à 5 heures de route, avec 2 heures d'avance sur la prévision estimée lors du passage du cap des Aiguilles.
La moyenne est remontée à 26 nœuds et le moral est excellent.
Seul bémol, les vents nous ont remontés vers le nord-est, mais restant sous le 50ème parallèle.
Nous avons rejoint des vents bien orientés, hier en début de matinée et le bateau approche régulièrement les 40 nœuds. La balise du cap Leeuwin n'est plus qu'à 5 heures de route, avec 2 heures d'avance sur la prévision estimée lors du passage du cap des Aiguilles.
La moyenne est remontée à 26 nœuds et le moral est excellent.
Seul bémol, les vents nous ont remontés vers le nord-est, mais restant sous le 50ème parallèle.
Dix-neuvième jour de course :
J'ai franchi la balise du cap Leeuwin hier à 19:26 en 13ème position sur plus de 13.800 skippers l'ayant déjà franchie. Depuis, j'ai reculé 35ème.
Néanmoins si ce classement paraît flatteur, je ne dois pas oublier qu'une fenêtre, que dis-je une porte de grange, s'est ouverte depuis le 12 décembre et qui offrait un temps de passage à l'équateur de 30 heures inférieur au mien. Le rythme actuel devrait se maintenir jusqu'au cap Horn. C'est donc dans la remontée de l'Atlantique, avec des vents contraires, que tout va se jouer.
Heureusement, il me reste du temps avant la fermeture de la course pour une nouvelle tentative, sous réserve qu'il se présente la bonne opportunité.
Le screen ci-dessous montre que mon avance sur le recordman actuel serait de l'ordre d'une douzaine d'heures.
J'ai franchi la balise du cap Leeuwin hier à 19:26 en 13ème position sur plus de 13.800 skippers l'ayant déjà franchie. Depuis, j'ai reculé 35ème.
Néanmoins si ce classement paraît flatteur, je ne dois pas oublier qu'une fenêtre, que dis-je une porte de grange, s'est ouverte depuis le 12 décembre et qui offrait un temps de passage à l'équateur de 30 heures inférieur au mien. Le rythme actuel devrait se maintenir jusqu'au cap Horn. C'est donc dans la remontée de l'Atlantique, avec des vents contraires, que tout va se jouer.
Heureusement, il me reste du temps avant la fermeture de la course pour une nouvelle tentative, sous réserve qu'il se présente la bonne opportunité.
Le screen ci-dessous montre que mon avance sur le recordman actuel serait de l'ordre d'une douzaine d'heures.
Vingtième jour de course :
Nouveau skipper en tête du classement général provisoire en 40 jours 15 heures et 54 minutes qui améliore donc le record de 8 heures et 41 minutes. La différence s'est faite dans la remontée de l'Atlantique où il lui a repris plus de 30 heures. Énorme !
Me concernant, à mi-parcours, c'est tout droit vers le cap Horn que je pense franchir le 23 décembre vers 16:00.
À cette heure, le fantôme du nouveau recordman me place en avance de 80 milles, soit 2.5 heures à 30 nœuds. Avance qui sera réduite à 0 dans 48 heures, sa trace étant positionnée 10° plus au sud et qui lui a permis de bénéficier de milles gratuits.
Nouveau skipper en tête du classement général provisoire en 40 jours 15 heures et 54 minutes qui améliore donc le record de 8 heures et 41 minutes. La différence s'est faite dans la remontée de l'Atlantique où il lui a repris plus de 30 heures. Énorme !
Me concernant, à mi-parcours, c'est tout droit vers le cap Horn que je pense franchir le 23 décembre vers 16:00.
À cette heure, le fantôme du nouveau recordman me place en avance de 80 milles, soit 2.5 heures à 30 nœuds. Avance qui sera réduite à 0 dans 48 heures, sa trace étant positionnée 10° plus au sud et qui lui a permis de bénéficier de milles gratuits.
Vingtième-et-unième jour de course :
Nouveau changement en tête de course, le meilleur temps ayant été pulvérisé de 28 heures. L'examen des traces permet de dire que tout s'est joué à partir du cap Horn.
Pour nous, si la journée d'hier s'est révélée plutôt calme, il n'en est pas de même depuis 05:00 ce matin, lorsqu'il a fallu faire face à trois changements d'orientation des vents successifs, obligeant à tirer des bords imprévus. Du coup, le doublement du cap Horn est repoussé de 12 heures. Ça fait mal !
Nouveau changement en tête de course, le meilleur temps ayant été pulvérisé de 28 heures. L'examen des traces permet de dire que tout s'est joué à partir du cap Horn.
Pour nous, si la journée d'hier s'est révélée plutôt calme, il n'en est pas de même depuis 05:00 ce matin, lorsqu'il a fallu faire face à trois changements d'orientation des vents successifs, obligeant à tirer des bords imprévus. Du coup, le doublement du cap Horn est repoussé de 12 heures. Ça fait mal !
Vingt-et-deuxième jour de course :
Aucun fait marquant. Nous naviguons sur 150° TWA depuis avant-hier 17:00 et jusqu'à demain matin 04:00. En résumé, les vérifications, qu'il ne faut surtout pas négliger, sont vite faites.
L'écart avec la trace de Numero 5, au jour 22, est toujours largement en notre faveur, mais l'arrivée est encore loin ...
Du côté du classement général provisoire, pas de changement en tête. Trois skippers de mon département ont franchi la ligne d'arrivée, le meilleur en 42 jours et 23 heures, soit à 3 jours et 12 heures du recordman actuel.
Aucun fait marquant. Nous naviguons sur 150° TWA depuis avant-hier 17:00 et jusqu'à demain matin 04:00. En résumé, les vérifications, qu'il ne faut surtout pas négliger, sont vite faites.
L'écart avec la trace de Numero 5, au jour 22, est toujours largement en notre faveur, mais l'arrivée est encore loin ...
Du côté du classement général provisoire, pas de changement en tête. Trois skippers de mon département ont franchi la ligne d'arrivée, le meilleur en 42 jours et 23 heures, soit à 3 jours et 12 heures du recordman actuel.
Vingt-troisième jour de course :
Les conditions météo ont considérablement évolué depuis ce matin à tel point que nous allons devoir arriver au cap Horn par le nord-ouest et qu'il va falloir le contourner avec des vents défavorables et changeants, tout ça dans la nuit du 24 décembre !!!
Là , je crois que nous allons perdre toute notre avance sur le parcours du meilleur temps. C'est aussi ça la course ...
Les conditions météo ont considérablement évolué depuis ce matin à tel point que nous allons devoir arriver au cap Horn par le nord-ouest et qu'il va falloir le contourner avec des vents défavorables et changeants, tout ça dans la nuit du 24 décembre !!!
Là , je crois que nous allons perdre toute notre avance sur le parcours du meilleur temps. C'est aussi ça la course ...
Vingt-cinquième jour de course :
Pas changement notable depuis avant-hier, sauf que l'approche s'avère moins compliquée. Mais cela se passera quand même pendant le réveillon de Noël et ça n'est pas cadeau.
Au plan du classement, j'ai reculé de 26 places depuis le cap Leeuwin sans pour autant que cela soit inquiétant. L'avance sur le 1er n'est plus que de 7 heures et demain probablement en retard, tant les vents du 26ème jour lui ont été très favorables (de lapin).
Pas changement notable depuis avant-hier, sauf que l'approche s'avère moins compliquée. Mais cela se passera quand même pendant le réveillon de Noël et ça n'est pas cadeau.
Au plan du classement, j'ai reculé de 26 places depuis le cap Leeuwin sans pour autant que cela soit inquiétant. L'avance sur le 1er n'est plus que de 7 heures et demain probablement en retard, tant les vents du 26ème jour lui ont été très favorables (de lapin).
salut , pas mal pour la place aux moins de cent .. !
Chapeau ..!
Chapeau ..!
Merci. Bien que je sois content, ce n'est qu'un résultat intermédiaire. On verra ce qu'il en est au passage du cap Horn, cette nuit, où une belle partie de zigzags est proposée.
Vingt-sixième jour de course :
Dans une quinzaine d'heures on attaque la remontée de l'Atlantique, avec des vents à plus de 35 nœuds. D'ici là , il va falloir aligner un paquet de virements de bords, rendus obligatoires par des conditions météo ayant évolué dans le mauvais sens. D'un côté positif, c'est la configuration idéale pour générer des écarts. Jusqu'ici je ne pense pas avoir fait la moindre boulette. Je croise les doigts.
Pour l'heure, je suis encore un poil en avance sur le recordman provisoire mais ça ne va pas durer longtemps.
L'approche du cap Horn, avec le passage délicat entre la Terre de Feu et l'île des États :
Dans une quinzaine d'heures on attaque la remontée de l'Atlantique, avec des vents à plus de 35 nœuds. D'ici là , il va falloir aligner un paquet de virements de bords, rendus obligatoires par des conditions météo ayant évolué dans le mauvais sens. D'un côté positif, c'est la configuration idéale pour générer des écarts. Jusqu'ici je ne pense pas avoir fait la moindre boulette. Je croise les doigts.
Pour l'heure, je suis encore un poil en avance sur le recordman provisoire mais ça ne va pas durer longtemps.
L'approche du cap Horn, avec le passage délicat entre la Terre de Feu et l'île des États :
Citation (Gibus @ samedi 23 décembre 2023 à 13:21)
Jusqu'ici je ne pense pas avoir fait la moindre boulette. Je croise les doigts.
Vingt-septième jour de course :
Et bien c'est fait. Après avoir doublé la balise du cap Horn, ce matin peu après 05:00 en 90ème position et franchi le passage de la Terre de feu, j'avais deux options possibles :
- prendre un cap au 080 pour doubler les Malouines par l'est
- prendre un cap au 010 pour doubler les Malouines par l'ouest
J'avais le souvenir d'un ancien vainqueur du Trophée qui avait pris l'option 2 et je me suis dit pourquoi pas au vu de la valise qu'on s'est ramassée cette nuit, le recordman nous ayant repris plus de 6 heures depuis la veille et maintenant largement devant. Je pars donc cap au 010 avec des vents de plus de 27 nœuds.
Cinq heures plus tard, je me rends compte que c'est un cul-de-sac. Aussi sec, je vire plein ouest avec juste la place pour passer sous les Malouines sinon j'y suis encore pour 2 ou 3 heures. Maigre consolation, les vents sont tels qu'ils m'offrent un angle stable jusqu'au point de jonction dans 6 heures. Ça devrait limiter la casse bien que je pense que ma course est d'ores et déjà ruinée.
Depuis le cap Horn j'ai reculé de 6 places et cela semble se stabiliser.
Tu sais tu vas t'y retrouver en montant Nord par l'ouest on ne te rapprochant pas trop des côtes Argentines Uruguay , au niveau du Capricorne tu devrais mettre le turbot ..!
Bises et bon Réveillon ..
Bises et bon Réveillon ..
C'est bien vu en effet. 
Vingt-neuvième jour de course :
C'est le moment de compter les points. L'addition se monte à 2 heures de retard sur le skipper juste derrière moi au sortir du cap Horn. D'ailleurs nous étions quatre dans un rayon de 100 km à la ronde.
En théorie, cela se remonte mais à condition que les vents me soient favorables en direction et vitesse, ce qui se produit parfois. Donc on verra bien.
Par rapport au tableau de marche du 1er, l'ardoisier annonce 12 heures de retard, ce qui laisse encore espérer, le second étant arrivé aussi avec 12 heures dans la vue.
Si hier fut une journée plutôt rapide, il n'en est pas de même pour ce qui s'annonce aujourd'hui, avec encore des bords à tirer.
À demain.
C'est le moment de compter les points. L'addition se monte à 2 heures de retard sur le skipper juste derrière moi au sortir du cap Horn. D'ailleurs nous étions quatre dans un rayon de 100 km à la ronde.
En théorie, cela se remonte mais à condition que les vents me soient favorables en direction et vitesse, ce qui se produit parfois. Donc on verra bien.
Par rapport au tableau de marche du 1er, l'ardoisier annonce 12 heures de retard, ce qui laisse encore espérer, le second étant arrivé aussi avec 12 heures dans la vue.
Si hier fut une journée plutôt rapide, il n'en est pas de même pour ce qui s'annonce aujourd'hui, avec encore des bords à tirer.
À demain.
Trentième jour de course :
La journée qui s'achève s'est révélée très compliquée comme souvent dans l'Atlantique sud et on n'est pas sortis de l'auberge. Une dépression impossible à contourner se présente d'ici 24 heures. Ça va être chaud et pénalisant.
Le retard sur le 1er est maintenant d'un jour plein.
La journée qui s'achève s'est révélée très compliquée comme souvent dans l'Atlantique sud et on n'est pas sortis de l'auberge. Une dépression impossible à contourner se présente d'ici 24 heures. Ça va être chaud et pénalisant.
Le retard sur le 1er est maintenant d'un jour plein.
Trente-et-unième jour de course :
Comme envisagé hier, cette nuit s'est révélée particulièrement éprouvante : pendant 11 heures nous avons navigué sous des vents de 2 à 3 nœuds. Le plus compliqué a été de trouver le bon moment pour virer de bord et prendre un cap au nord plus favorable, celui-ci étant repoussé toutes les 20 minutes au fur et à mesure de la progression.
Le point positif est que je pense avoir repris 4 heures sur la trace du 1er.
J'ai maintenant Brest qui s'affiche dans les prévisions et qui, pour l'instant, me situent à 252 heures et me placerait dans le top 100. Mais ne vendons pas la peau de l'ours, il peut se présenter encore beaucoup d'écueils; tout change si vite ici ...
Comme envisagé hier, cette nuit s'est révélée particulièrement éprouvante : pendant 11 heures nous avons navigué sous des vents de 2 à 3 nœuds. Le plus compliqué a été de trouver le bon moment pour virer de bord et prendre un cap au nord plus favorable, celui-ci étant repoussé toutes les 20 minutes au fur et à mesure de la progression.
Le point positif est que je pense avoir repris 4 heures sur la trace du 1er.
J'ai maintenant Brest qui s'affiche dans les prévisions et qui, pour l'instant, me situent à 252 heures et me placerait dans le top 100. Mais ne vendons pas la peau de l'ours, il peut se présenter encore beaucoup d'écueils; tout change si vite ici ...
Salut Jeune homme
Tu pourrais nous mettre des captures d'écran de la carte de ta navigation ? Si c'est possible ?
Bises
Tu pourrais nous mettre des captures d'écran de la carte de ta navigation ? Si c'est possible ?
Bises
Comme ceci ? : http://www.mille-sabords.com/forum/index.p...st&p=464364
Trente-deuxième jour de course :
Encore une journée à oublier, seulement 400 milles ont été parcourus à la moyenne de 16 nœuds; les zones de vents faibles s'étant succédées. Pas de surprise non plus, c'est comme souvent ici.
Par chance lors de la descente vers l'équateur j'ai pu échapper à tout ça, ce qui m'a donné un bon capital mais qui se grignote peu à peu. Je reste néanmoins confiant, les prévisions d'arriver vers le 8 janvier semblant prendre du crédit.
La carte souhaitée par mon cousin Neptune :
Les lignes bleues ont des pas de 3 heures. Plus elles sont rapprochées moins il y a de vent et inversement.
Chaque point retourne les informations suivantes :
Après c'est au skipper de choisir par où il passe entre 2 points car ce n'est jamais tout droit, notamment lorsqu'il faut tirer des bords.
À cela il faut ajouter que la carte des vents est réactualisée toutes les 6 heures. Il faut donc impérativement se connecter à ce moment sinon on peut vite se retrouver "à dache", surtout sous de forts vents.
On voit clairement sur cette carte que ça commence à s'améliorer à partir du 20ème parallèle nord, au large de Nouadhibou, pour moi dans 140 heures environ. Si j'y arrive dans ce temps, ce sera tout bon.
Encore une journée à oublier, seulement 400 milles ont été parcourus à la moyenne de 16 nœuds; les zones de vents faibles s'étant succédées. Pas de surprise non plus, c'est comme souvent ici.
Par chance lors de la descente vers l'équateur j'ai pu échapper à tout ça, ce qui m'a donné un bon capital mais qui se grignote peu à peu. Je reste néanmoins confiant, les prévisions d'arriver vers le 8 janvier semblant prendre du crédit.
La carte souhaitée par mon cousin Neptune :
Les lignes bleues ont des pas de 3 heures. Plus elles sont rapprochées moins il y a de vent et inversement.
Chaque point retourne les informations suivantes :
- Vitesse et direction du vent au point sélectionné.
- Meilleur cap du bateau pour joindre le point suivant, avec angle au vent et voile à utiliser. Le routeur exclu les angles au vent inférieurs à 40° ou supérieurs à 150° qui sont, par définition, inefficaces. Le skipper dispose pour cela des polaires pour chaque vitesse de vent, par pas de 1 nœud.
- Distance à parcourir pour rejoindre le ou les points suivants, par soustraction entre les points.
- Distance restant à parcourir depuis la position actuelle du bateau jusqu'à la prochaine balise ou jusqu'à l'arrivée, à moins de 15 jours.
Après c'est au skipper de choisir par où il passe entre 2 points car ce n'est jamais tout droit, notamment lorsqu'il faut tirer des bords.
À cela il faut ajouter que la carte des vents est réactualisée toutes les 6 heures. Il faut donc impérativement se connecter à ce moment sinon on peut vite se retrouver "à dache", surtout sous de forts vents.
On voit clairement sur cette carte que ça commence à s'améliorer à partir du 20ème parallèle nord, au large de Nouadhibou, pour moi dans 140 heures environ. Si j'y arrive dans ce temps, ce sera tout bon.
bien si tu veux te faire une idée sur Éole .. pour anticiper ..
https://www.windy.com/?2023123112,14.435,-38.057,3
Bises bonne route .!
https://www.windy.com/?2023123112,14.435,-38.057,3
Bises bonne route .!
Oui, je connais cet outil. Celui que j'utilise affiche les prévisions à venir toutes les 3 heures, par rapport à ma position GPS, contrairement à Windy.
Citation (Gibus @ vendredi 29 d?cembre 2023 Ã 14:12)
Oui, je connais cet outil. Celui que j'utilise affiche les prévisions à venir toutes les 3 heures, par rapport à ma position GPS, contrairement à Windy.
Bonnes brises ..
Trente-troisième jour de course :
La pénible remontée de l'Atlantique sud se poursuit avec 10 à 12 nœuds de vent, sous génois léger, alors que derrière ils forcissent de 3 à 4 nœuds. Il en résulte que ceux qui sont derrière devraient bientôt me rattraper et me passer devant au classement final. Déjà , j'ai perdu une centaine de places depuis le cap Horn. À ce rythme, ce sera le top 500, au mieux, à Brest.
Je crois que je vais aller à la messe demain. 
La pénible remontée de l'Atlantique sud se poursuit avec 10 à 12 nœuds de vent, sous génois léger, alors que derrière ils forcissent de 3 à 4 nœuds. Il en résulte que ceux qui sont derrière devraient bientôt me rattraper et me passer devant au classement final. Déjà , j'ai perdu une centaine de places depuis le cap Horn. À ce rythme, ce sera le top 500, au mieux, à Brest.
Je crois que je vais aller à la messe demain. Citation
Je crois que je vais aller à la messe demain
Trop tard il ont déjà mis le petit jésus
Trente-quatrième jour de course :
Les conditions météo se sont dégradées deux fois ces dernières 24 heures, à tel point que l'espoir d'arriver à Brest le 8 janvier pour faire une bonne place se voit reculer d'au moins 40 heures.
Autant dire que l'objectif du classement à 3 chiffres a du plomb dans l'aile. Ça sent la seconde tentative obligatoire, cette affaire.
Mais bon, l'arrivée est tellement loin que ça peut encore s'arranger ...
Les conditions météo se sont dégradées deux fois ces dernières 24 heures, à tel point que l'espoir d'arriver à Brest le 8 janvier pour faire une bonne place se voit reculer d'au moins 40 heures.
Autant dire que l'objectif du classement à 3 chiffres a du plomb dans l'aile. Ça sent la seconde tentative obligatoire, cette affaire.
Mais bon, l'arrivée est tellement loin que ça peut encore s'arranger ...
Trente-cinquième jour de course :
Bis repetita. Ce 35ème jour est identique à celui de la veille et de l'avant-veille :
Évidemment tout ça avec des itinéraires différents, impliquant des changements de cap d'une amplitude parfois de 30°. En gros ma trajectoire depuis 3 jours ressemble à un serpent de mer.
J'avoue qu'à 9 heures ce matin, si j'avais eu une fenêtre favorable pour repartir, j'aurais avorté cette tentative qui va me mener dans les 3 ou 4.000èmes si ça ne s'arrange pas.
Bis repetita. Ce 35ème jour est identique à celui de la veille et de l'avant-veille :
- Peu de vents, seulement 380 milles parcourus ces dernières 24 heures.
- Conditions météo changeantes d'heure en heure
- Le 29 décembre : arrivée prévue à Brest le 7 janvier
- Le 31 décembre : arrivée prévue à Brest le 9 janvier
- Ce matin à 09:00 : arrivée prévue à Brest le 11 janvier
- Ce matin à 11:30 : arrivée prévue à Brest le 9 janvier
Évidemment tout ça avec des itinéraires différents, impliquant des changements de cap d'une amplitude parfois de 30°. En gros ma trajectoire depuis 3 jours ressemble à un serpent de mer.
J'avoue qu'à 9 heures ce matin, si j'avais eu une fenêtre favorable pour repartir, j'aurais avorté cette tentative qui va me mener dans les 3 ou 4.000èmes si ça ne s'arrange pas.
chui allé sur VR pas accès aux cartes de la course juste pour regarder les joueurs ..
pas de lien ..
pas de lien ..
Bonjour,
La visualisation des joueurs, si c'est cela que tu cherches, n'est accessible qu'à ceux qui sont en course. Je ne sais pas ce que cela peut t'apporter mais si tu y tiens vraiment, tu peux t'inscrire en tant qu'invité. C'est gratuit. On te demandera juste une adresse mail pour t'envoyer de la pub !
La visualisation des joueurs, si c'est cela que tu cherches, n'est accessible qu'à ceux qui sont en course. Je ne sais pas ce que cela peut t'apporter mais si tu y tiens vraiment, tu peux t'inscrire en tant qu'invité. C'est gratuit. On te demandera juste une adresse mail pour t'envoyer de la pub !
Bonjour, Merci..!
pour recevoir de la pub ras la casquette, tu es inondé de ça ..
Bises
pour recevoir de la pub ras la casquette, tu es inondé de ça ..
Bises
J'aurais dû écrire leur pub. En fait tu reçois des e-mails pour t'informer du départ de telle ou telle course ou t'inviter à telle autre.
Et ils sont malins, pour le trophée Jules Verne par exemple, ils peuvent très bien t'envoyer un message pour t'inscrire alors que la course sera fermée une semaine plus tard. Quand tu es novice tu ne te méfies pas de ces subtilités de langage ...
Une année avec Billy et Motrius on s'est fait avoir ainsi. Perso j'étais à 3 jours d'arriver, j'ai eu gravement les boules.
Et ils sont malins, pour le trophée Jules Verne par exemple, ils peuvent très bien t'envoyer un message pour t'inscrire alors que la course sera fermée une semaine plus tard. Quand tu es novice tu ne te méfies pas de ces subtilités de langage ...
Une année avec Billy et Motrius on s'est fait avoir ainsi. Perso j'étais à 3 jours d'arriver, j'ai eu gravement les boules.
Je te crois ...
c'est pas chouette de leur part ..!
c'est pas chouette de leur part ..!
Trente-septième jour de course :
À force d'être baladé entre l'option courte avec de petits vents et l'option longue des vents bien plus forts, j'ai fini par choisir d'une manière résolue l'option longue, qui devrait m'emmener à Brest le 10 janvier vers 01:00 UTC. Soit à l'estime dans les 800èmes selon ceux qui sont déjà arrivés. Sans compter ceux parmi les 300 qui m'ont remonté depuis le cap Horn et d'autres à venir que je ne peux comptabiliser. À condition bien sûr que les conditions météo finissent par se stabiliser. Au final, ça peut faire 2.000ème, vu le nombre de "si", très loin de l'objectif de départ.
En conclusion, une seconde tentative s'imposera après avoir terminé celle-ci.
À force d'être baladé entre l'option courte avec de petits vents et l'option longue des vents bien plus forts, j'ai fini par choisir d'une manière résolue l'option longue, qui devrait m'emmener à Brest le 10 janvier vers 01:00 UTC. Soit à l'estime dans les 800èmes selon ceux qui sont déjà arrivés. Sans compter ceux parmi les 300 qui m'ont remonté depuis le cap Horn et d'autres à venir que je ne peux comptabiliser. À condition bien sûr que les conditions météo finissent par se stabiliser. Au final, ça peut faire 2.000ème, vu le nombre de "si", très loin de l'objectif de départ.
En conclusion, une seconde tentative s'imposera après avoir terminé celle-ci.
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