Croiseur lourd japonais

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La conception des croiseurs lourds japonais se résume à une monumentale tricherie vis-à-vis des limitations du traité de Washington. Les bureaux d'études cherchèrent concevoir des navires plus puissants que ceux des autres nations, en faisant semblant de respecter le traité.  
La conception des croiseurs lourds japonais se résume à une monumentale tricherie vis-à-vis des limitations du traité de Washington. Les bureaux d'études cherchèrent concevoir des navires plus puissants que ceux des autres nations, en faisant semblant de respecter le traité.  
<br />Il en résultat des bâtiments mal équilibrés dont le défaut principal était un manque de stabilité dû à un centre de gravité trop haut. Le pire exemple fut la classe Mogami, initialement déclarée croiseur léger, qu'il fallut entièrement reconstruire avant la mise en service. La classe Nachi fut conservée en l'état car la tricherie ne portait que sur la déclaration du tonnage. La classe Tone conçue après l'expiration du traité était réussie dès la mise en service.
<br />Il en résultat des bâtiments mal équilibrés dont le défaut principal était un manque de stabilité dû à un centre de gravité trop haut. Le pire exemple fut la classe Mogami, initialement déclarée croiseur léger, qu'il fallut entièrement reconstruire avant la mise en service. La classe Nachi fut conservée en l'état car la tricherie ne portait que sur la déclaration du tonnage. La classe Tone conçue après l'expiration du traité était réussie dès la mise en service.
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<br />Au fil des reconstructions, ces défauts furent corrigés et la marine impériale disposait en 1941 d'une flotte de 18 croiseurs lourds modernes et puissamment armés.
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<br />Au fil des reconstructions, ces défauts furent corrigés et la marine impériale disposait en 1941 d'une flotte de 18 croiseurs lourds modernes et puissamment armés. Ils participèrent pratiquement à toutes les opérations des deux premières années de guerre, sans trop de casse. Il n'en fut pas de même à la bataille des Philippines (golfe de Leyte) au cours de laquelle ils payèrent un lourd tribut.
== Les pertes ==
== Les pertes ==
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<br />La totalité des unités fut détruite :
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<br />La totalité des 18 unités fut détruite :
<br />- par l'aviation et l'aéronavale : 9
<br />- par l'aviation et l'aéronavale : 9
<br />- par les sous-marins : 5
<br />- par les sous-marins : 5
<br />- par l'artillerie des navires de surface : 2
<br />- par l'artillerie des navires de surface : 2
<br />- sabordés : 2
<br />- sabordés : 2
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<br />- 7 unités furent coulées lors de la seule bataille du golfe de Leyte.
== Silhouettes ==
== Silhouettes ==

Version du 20 novembre 2008 à 10:02

Sommaire

Généralités

La conception des croiseurs lourds japonais se résume à une monumentale tricherie vis-à-vis des limitations du traité de Washington. Les bureaux d'études cherchèrent concevoir des navires plus puissants que ceux des autres nations, en faisant semblant de respecter le traité.
Il en résultat des bâtiments mal équilibrés dont le défaut principal était un manque de stabilité dû à un centre de gravité trop haut. Le pire exemple fut la classe Mogami, initialement déclarée croiseur léger, qu'il fallut entièrement reconstruire avant la mise en service. La classe Nachi fut conservée en l'état car la tricherie ne portait que sur la déclaration du tonnage. La classe Tone conçue après l'expiration du traité était réussie dès la mise en service.
Au fil des reconstructions, ces défauts furent corrigés et la marine impériale disposait en 1941 d'une flotte de 18 croiseurs lourds modernes et puissamment armés. Ils participèrent pratiquement à toutes les opérations des deux premières années de guerre, sans trop de casse. Il n'en fut pas de même à la bataille des Philippines (golfe de Leyte) au cours de laquelle ils payèrent un lourd tribut.

Les pertes


La totalité des 18 unités fut détruite :
- par l'aviation et l'aéronavale : 9
- par les sous-marins : 5
- par l'artillerie des navires de surface : 2
- sabordés : 2
- 7 unités furent coulées lors de la seule bataille du golfe de Leyte.

Silhouettes


Les croiseurs lourds japonais ont leur artillerie principale constituée de canons de 8 pouces en tourelles doubles

Navires à cheminées doubles


Deux tourelles à l'avant et une tourelle à l'arrière : Aoba et Furutaka, cheminée arrière beaucoup plus petite pour ce dernier.
Trois tourelles à l'avant, deux à l'arrière : Nachi, cheminée arrière penchée.
Trois tourelles à l'avant, deux à l'arrière : Nachi, cheminée arrière droite.

Navires à cheminée simple


Trois tourelles à l'avant, deux à l'arrière : Mogami
Quatre tourelles à l'avant : Tone

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